Extrait Grec |
ἀπηγόρευσαν δὲ μηδένα ἐς τὸ ἡρῷον αὐτοῦ καταφυγόντα ἐπ´ ἀδείᾳ μήτε
ἀνδρηλατεῖσθαι μήτε συλᾶσθαι, ὅπερ οὐδενὶ οὐδὲ τῶν θεῶν, πλὴν τῶν ἐπὶ τοῦ
Ῥωμύλου γενομένων, ἐδεδώκεσαν. καίτοι καὶ ἐκεῖνο τὸ χωρίον ὀνόματι τὴν
ἀσυλίαν, μετὰ τὴν τῶν ἀνδρῶν ἄθροισιν, ἄνευ τοῦ ἔργου αὐτῆς ἔσχεν· οὕτω γὰρ
περιεφράχθη ὥστε μηδένα ἔτι τὸ παράπαν ἐσελθεῖν ἐς αὐτὸ δυνηθῆναι.
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Traduction française |
On défendit d'entraîner ou d'arracher par force celui qui, pour s'assurer l'impunité, se
serait réfugié dans son héroon, privilège qui, si l'on excepte ce qui eut lieu sous
Romulus, n'avait été accordé à aucun des dieux. Cet endroit, d'ailleurs, bien que
déclaré asile, ne conserva, depuis l'accroissement de la population, qu'un nom sans
valeur effective: car on l'obstrua de façon que personne désormais ne pût y entrer.
Trad. : E. Gros - V. Boissée, Histoire romaine de Dion Cassius. Tome sixième. Paris, Firmin Didot, 1863
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