Langue |
Grec |
Auteur |
Aristote |
Références |
Éthique à Nicomaque, II, 6 |
Sujet |
Il n'est qu'une façon d'être bon, il y en a mille d'être mauvais |
Descripteurs |
bon; mauvais; faute; Pythagoriciens; bien; vice; vertu; |
Hypertexte |
http://mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#Aristote |
Extrait Grec |
ἔτι τὸ μὲν ἁμαρτάνειν πολλαχῶς ἔστιν (τὸ γὰρ κακὸν τοῦ ἀπείρου, ὡς οἱ
Πυθαγόρειοι εἴκαζον, τὸ δ´ ἀγαθὸν τοῦ πεπερασμένου), τὸ δὲ κατορθοῦν
μοναχῶς (διὸ καὶ τὸ μὲν ῥᾴδιον τὸ δὲ χαλεπόν, ῥᾴδιον μὲν τὸ ἀποτυχεῖν τοῦ
σκοποῦ, χαλεπὸν δὲ τὸ ἐπιτυχεῖν)· καὶ διὰ ταῦτ´ οὖν τῆς μὲν κακίας ἡ
ὑπερβολὴ καὶ ἡ ἔλλειψις, τῆς δ´ ἀρετῆς ἡ μεσότης·ἐσθλοὶ μὲν γὰρ ἁπλῶς,
παντοδαπῶς δὲ κακοί.
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Traduction française |
Ajoutons que nos fautes peuvent présenter mille formes (la faute, selon les
Pythagoriciens, se caractérisant par l'illimité, le bien par ce qui est achevé), en
revanche, il n'y a qu'une façon de réaliser le bien. C'est pourquoi il est facile de
manquer le but et difficile de l'atteindre. Toutes raisons qui font que l'excès et le
défaut dénoncent le vice, tandis que la juste moyenne caractérise la vertu :
"Il n'est qu'une façon d'être bon, il y en a mille d'être mauvais".
Trad. : M. Thurot, La Morale et la Politique d'Aristote. Paris, Didier, 1824
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Date : |
10-06-2008 |
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