Extrait Grec |
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Traduction française |
L'histoire de Phryné me semble venir ici fort à propos : Assistant un jour à un
banquet, où l'on jouait à ce jeu qui consiste à commander chacun à son tour ce que
l'on veut aux convives, Phryné voyant que les femmes avaient peint leur visage avec
de l'orcanette, de la céruse et du rouge, ordonna de tremper les mains dans l'eau, de
se toucher le visage et de l'essuyer aussitôt avec un linge ; elle commença par le faire
elle-même ; alors on vit la figure des autres femmes toute couverte de taches ; on eût
dit des épouvantails; Phryné seule parut plus belle, car elle seule possédait une
beauté naturelle, sans fard, et qui n'avait pas besoin de détestables artifices.
Trad. : Ch. Daremberg, Oeuvres ... de Galien. Tome I, Paris, Baillière, 1834
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