Extrait Grec |
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Traduction française |
Enfin, le temple de Vénus à Corinthe était si riche, qu'il possédait à titre de
hiérodules ou d'esclaves sacrés plus de mille courtisanes, vouées au culte de la
déesse par des donateurs de l'un et de l'autre sexe ; et naturellement la présence de
ces femmes, en attirant une foule d'hommes dans la ville, contribuait encore à
l'enrichir. Les patrons de navires, notamment, venaient s'y ruiner à plaisir : on
connaît le proverbe «Ne va pas qui veut à Corinthe», et cette réponse d'une
courtisane à une femme mariée qui lui avait reproché de ne pas aimer le travail et de
ne jamais toucher une aiguille, «Je vous ai déjà pourtant, moi qui vous parle, taillé
trois patrons, et cela en moins de rien».
Trad. : Amédée TARDIEU, Géographie de Strabon. T. III, Paris, Hachette, 1909
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