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Date :     16-04-2014

Sujets :
Lecture : La Bande dessinée et le bâton de Plutarque (La scytale) ; Lecture : Césaire d'Arles (vers 470 - 542) dresse le portrait des ivrognes ; ITINERA ELECTRONICA : Environnements hypertextes et Textes préparés ;

Notice :

1. Lecture : La Bande dessinée et le bâton de Plutarque (La scytale) :

Tiré de WIKIPEDIA :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_B%C3%A2ton_de_Plutarque

"Le Bâton de Plutarque sera le vingt-troisième album de la série BD Blake et Mortimer. L'album est scénarisée par Yves Sente, dessinée par André Juillard et Étienne Schréder et colorisé par Madeleine de Mille. Le titre fait référence à la scytale, le système militaire de codification de messages le plus ancien de l'histoire. On sait que l'histoire se déroulera pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1944, qu'Olrik sera présent et que nos héros visiteront Gibraltar et Londres. Un des décors annoncés est les Cabinet War Rooms, où Churchill commandait ses troupes pendant la guerre. On connaît aussi quelques images qui font partie de la documentation pour l'album, et qui nous apprennent que les avions Spitfire et Golden Rocket, déjà apparus dans Le Secret de l'Espadon, seront présents dans l'histoire. On sait aussi que l'intrigue dévoilera pourquoi Blake et Mortimer habitent à Park Lane. La parution de l'album est prévue pour décembre 2014, mais, fin avril, les éditions Dargaud publieront un carnet de croquis avec des dessins inédits extraits de ce nouvel album et des autres dessinées par Juillard dans la série, offert pour l'achat de plusieurs albums. L'aventure sera prepublié dès Lundi 14 Avril dans le journal belge Le Soir au rythme d'un strip noir et blanc par jour, et en été dans Le Télégramme."

Tiré du journal LE SOIR, édition du samedi 12 et dimanche 13 avril 2014 :

"... Le bâton de Plutarque : Le plus vieux système de cryptage au monde : selon l'historien Plutarque, il remonterait quatre siècles avant Jésus-Christ. Le bâton en question est une règle octogonale entourée d'une languette de cuir serrée. Le texte est écrit sur la languette et quand on retire le bâton, il devient illisible. Il faut impérativement posséder le même bâton pour être en mesure de comprendre le message écrit sur la languette de cuir sinon le message ressemble à une suite de lettres incompréhensible. ..."

Cfr. ITINERA ELECTRONICA : Fiches de lecture :
http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/lectures/fiches/fiche.cfm?num=669

CRYPTOGRAPHIE et ITINERA ELECTRONICA - Fiches de lecture :
Aulu-Gelle : http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/lectures/fiches/fiche.cfm?num=1068
Dion Cassius : http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/itinera/lectures/fiches/fiche.cfm?num=177

Plutarque, Vie de Lysandre, ch. 19 (XXII), 5 : t

... (5) ἔστι δὲ ἡ σκυτάλη τοιοῦτον. ἐπὰν ἐκπέμπωσι ναύαρχον ἢ στρατηγὸν οἱ ἔφοροι, ξύλα δύο στρογγύλα μῆκος καὶ πάχος ἀκριβῶς ἀπισώσαντες, ὥστε ταῖς τομαῖς ἐφαρμόζειν πρὸς ἄλληλα, τὸ μὲν αὐτοὶ φυλάττουσι, θάτερον δὲ τῷ πεμπομένῳ διδόασι. ταῦτα δὲ τὰ ξύλα σκυτάλας καλοῦσιν. (6) ὅταν οὖν ἀπόρρητόν τι καὶ μέγα φράσαι βουληθῶσι, βιβλίον ὥσπερ ἱμάντα μακρὸν καὶ στενὸν ποιοῦντες περιελίττουσι τὴν παρ' αὐτοῖς σκυτάλην, οὐδὲν διάλειμμα ποιοῦντες, ἀλλὰ πανταχόθεν κύκλῳ τὴν ἐπιφάνειαν αὐτῆς τῷ βιβλίῳ καταλαμβάνοντες. τοῦτο δὲ ποιήσαντες ἃ βούλονται καταγράφουσιν εἰς τὸ βιβλίον, ὥσπερ ἐστὶ τῇ σκυτάλῃ περικείμενον· ὅταν δὲ γράψωσιν, ἀφελόντες τὸ βιβλίον ἄνευ τοῦ ξύλου πρὸς τὸν στρατηγὸν ἀποστέλλουσι. (7) δεξάμενος δὲ ἐκεῖνος ἄλλως μὲν οὐδὲν ἀναλέξασθαι δύναται τῶν γραμμάτων συναφὴν οὐκ ἐχόντων, ἀλλὰ διεσπασμένων, τὴν δὲ παρ' αὑτῷ σκυτάλην λαβὼν τὸ τμῆμα τοῦ βιβλίου περὶ αὐτὴν περιέτεινεν, ὥστε, τῆς ἕλικος εἰς τάξιν ὁμοίως ἀποκαθισταμένης, ἐπιβάλλοντα τοῖς πρώτοις τὰ δεύτερα, κύκλῳ τὴν ὄψιν ἐπάγειν τὸ συνεχὲς ἀνευρίσκουσαν. καλεῖται δὲ ὁμωνύμως τῷ ξύλῳ σκυτάλη τὸ βιβλίον, ὡς τῷ μετροῦντι τὸ μετρούμενον.

...Je dois dire ce que c'est que la scytale. Quand un général part pour une expédition de terre ou de mer, les éphores prennent deux bâtons ronds, d'une longueur et d'une grandeur si parfaitement égales, qu'ils s'appliquent l'un à l'autre sans laisser entre eux le moindre vide. Ils gardent l'un de ces bâtons, et donnent l'autre au général; ils appellent ces bâtons scytales. Lorsqu'ils ont quelque secret important à faire passer au général, ils prennent une bande de parchemin, longue et étroite comme une courroie, la roulent autour de la scytale qu'ils ont gardée, sans y laisser le moindre intervalle, en sorte que la surface du bâton est entièrement couverte. Ils écrivent ce qu'ils veulent sur cette bande ainsi roulée, après quoi ils la déroulent, et l'envoient au général sans le bâton. Quand celui-ci la reçoit, il ne peut rien lire, parce que les mots, tous séparés et épars, ne forment aucune suite. Il prend donc la scytale qu'il a emportée, et roule autour la bande de parchemin, dont les différents tours, se trouvant alors réunis, remettent les mots dans l'ordre où ils ont été écrits, et présentent toute la suite de la lettre. On appelle cette lettre scytale, du nom même du bâton, comme ce qui est mesuré prend le nom de ce qui lui sert de mesure. ...


2. Lecture : Césaire d'Arles dresse le portrait des ivrognes :

Césaire d'Arles, Sermons, Sermon XCI, 1 :

... Et licet apud plures profecerit castigatio nostra; multi tamen sunt qui nec Deum timent, nec eos qui honesti sunt uel sobrii reuerentur; et tantum bibunt, ut interdum necesse habeant uiscera nimio potu plena per uomitum relaxare; et tanquam fractae naufragae naues, ita ipsius ebrietatis horrendis fluctibus fatigantur, ut nec ubi sint recognoscant, et dicere aliquid uel audire quod ad rationem pertinet, omnino non ualeant. Illud uero quale est quod ipsi infelices ebriosi, quando se nimio uino ingurgitant, rident et uituperant eos qui rationabiliter hoc tantum quod sufficit bibere uolunt, dicentes eis: "Erubescite et uerecundum sit uobis, quare non potestis bibere quantum nos". Dicunt enim eos non esse uiros. Et uidete miseriam ebriosorum. Se dicunt esse uiros, qui in ebrietatis cloaca iacent: et illos dicunt non esse uiros, qui honeste et sobrie stant. Iacent prostrati, et uiri sunt: stant erecti, et uiri non sunt? Victor ebrietatis uituperatur, et uictus ebrietate laudatur. Irridetur sobrius, qui et se et alios potest regere: et non irridetur, imo non plangitur ebriosus, qui nec se nec alios potest agnoscere.

... Quoique plusieurs aient profité de nos remontrances, il y en a cependant encore beaucoup qui, sans crainte de dieu, sans respect ni nulle sorte d'égard pour ceux qui mènent une vie sobre et honnête, s'abandonnent à des excès de boisson si outrés, qu'ils sont quelque fois obligés de vomir pour décharger leur estomac surchargé d'une excessive boisson. Semblables alors à ces navires brisés dans un naufrage et pourtant encore au milieu des flots irrités, ils sont si fatigués, si accablés par les vapeurs et les soulèvements de l'ivresse même, qu'ils ne se reconnaissent plus; ils ne savent où ils sont et ne peuvent ni dire ni entendre rien de tant soit peu raisonnable. Remarquez bien le déplorable aveuglement de ces gens-là mais comment vous le dirai-je moi-même ? Il faut les voir lorsqu'ils commencent à se remplir de leurs excès de vin. S'ils en voyent quelquesuns ne vouloir boire que raisonnablement et ce qui est suffisant, ils se moquent d'eux; quelle honte, leur disent-ils, de ne pouvoir boire, vous devriez rougir de ne pas boire autant que nous; sont-ce là des hommes, ajoutent-ils, avec un ton et un air de raillerie et de mépris ? Voyez un peu, je vous prie, ce renversement de raison. Ils prétendent être des hommes, précisément parce qu'ils se plongent dans la lie de vin et le bourbier de l'ivrognerie et que ceux, à qui la modération et la sobriété laissent un maintien décent dans tout leur corps, ne sont pas des hommes. Admirez ces ivrognes : ils ne peuvent se soutenir, ils tombent à chaque pas, ils sont renversés par terre, ils n'ont ni la raison ni la force de se relever; ce sont des hommes et ceux qui se tiennent aisément et décemment sur leurs pieds ne sont pas des hommes. C'est-à-dire qu'on se moque, on se raille de celui qui est maître de boire et qui ne se laisse pas gourmander par l'ivrognerie et on applaudit à celui qui est terrassé. On se raille de celui, qui est sobre et modéré, qui a assez de raison pour conduire et soi-même et les autres, et on ne se raille pas, disons mieux, on ne pleure pas de tous ses yeux sur un ivrogne, qui ne peut seulement reconnaître ni les autres ni soi-même.


3. ITINERA ELECTRONICA : Environnements hypertextes & textes préparés :

A) Environnements hypertextes :

  • ENNODIUS de Pavie (474 - 521), Lettres, livre III [Traduction française reprise au site de Philippe Remacle]

    Ingénierie informatique : Boris Maroutaeff, Colin Scoupe

B) Textes préparés :

  • Francis Bacon (1561 - 1626), De la dignité et de l'accroissement des sciences, livre VII, ch. 1 [Texte latin et traduction française numérisés par nos soins]
    latin :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassFTP/Textes/Bacon/de_dign_augm_sc_lv07_ch01.txt
    français :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassFTP/Textes/Bacon/de_dign_augm_sc_lv07_ch01_fr.txt

  • Césaire d'Arles (saint ; vers 470 - 542), Sermons, Sermon XCI (ou Sermon CCXCV) : Avertissement contre le mal de l'ivrognerie .[Traduction française encodée par nos soins ; Traduction française : Sermons de Saint Césaire, évêque d’Arles traduits en français sur l’édition des RR. PP. Bénédictins. Tome premier. Paris, Savoye, 1760]
    latin :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassFTP/Textes/Cesaire_Arles/sermo_91_lat.txt
    français :
    http://pot-pourri.fltr.ucl.ac.be/files/AClassFTP/Textes/Cesaire_Arles/sermo_91_fr.txt


Jean Schumacher
16 avril 2014


 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002