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Date :     14-05-2010

Sujets :
Lecture : Octave-Auguste, les jeux en l'honneur de César et la stella crinita (comète chevelue ; C. McCULLOUGH) ; HODOI ELEKTRONIKAI : 6 nouveaux environnements hypertextes : Eusèbe de Césarée (x 2), Plotin (x 2), La Septante (x 2);

Notice :

1. Lecture : Octave-Auguste, les jeux en l'honneur de César et la stella crinita (comète chevelue ; C. McCULLOUGH) :

Livre : Colleen McCULLOUGH, César et Cléopâtre
Titre original : The October Horse (2002)
Traduit de l'anglais par Martine C. Desoille
Paris, Presses de la Cité, 2004, 1347 pp.

Extrait : pp. 978-981 :

" ... Octavien, l'organisateur des ludi victoriae Caesaris, n'eut pas recours à de tels procédés pour jauger l'opinion publique, mais se trouva favorisé par Fortuna en personne. Ses jeux, qui s'étalaient sur onze jours, furent organisés selon un modèle légèrement différent de celui en vigueur à Rome au cours des mois d'été. Les sept premiers jours furent consacrés aux défilés et aux parades, dont la première, une reconstitution de la bataille d'Alésia, fut donnée dans l'enceinte du Circus Maximus : plusieurs milliers de figurants, des tableaux de bataille à profusion, une mise en scène audacieuse et captivante dirigée par un Maecenas visiblement doué pour ce genre d'activité.

A l'organisateur des jeux revenait l'honneur d'ouvrir les festivités. Debout dans la loge, Octavien semblait une réincarnation de César aux yeux de la foule immense qui lui fit une ovation d'un quart d'heure, au grand dam d'Antoine. Bien que comblé, Octavien savait qu'il n'était pas le maître de Rome. Car Rome appartenait à César. Et Antoine le savait lui aussi. Puis, environ une heure avant le coucher du soleil, juste au moment où Vercingétorix s'asseyait en tailleur aux pieds de César, une gigantesque comète fit son apparition dans le ciel, au nord du Capitole. Au début, personne ne la remarqua, puis des doigts se mirent à pointer vers la stella crinita, et soudain les deux cent mille spectateurs du Circus bondirent sur leurs pieds, en criant à pleins poumons :
— César ! C'est César ! César est un dieu !

Le lendemain et les cinq jours suivants, défilés et parades furent relégués dans des lieux plus modestes, disséminés dans toute la ville, mais chaque jour, environ une heure avant le coucher du soleil, la comète reparaissait, grosse comme la lune, avec à sa suite deux traînées flamboyantes sillonnant le ciel. Et tandis que les chasses aux fauves, les courses de chevaux et de chars et autres magnifiques spectacles prenaient place au Circus Maximus, l'astre chevelu symbolisant César continuait de briller dans la nuit. A l'instant même où les jeux prirent fin, elle disparut.

Octavien avait réagi promptement. Dès le deuxième jour des jeux, toutes les statues de César dans toute la ville arboraient au front une étoile dorée.
Grâce à la comète, Octavien avait gagné plus qu'il n'avait perdu lorsque Antoine lui avait interdit d'exhiber la chaise curule et la couronne en or de César, ainsi que sa statue d'ivoire lors de la procession des dieux. Le deuxième jour des jeux, Antoine avait prononcé un vibrant discours devant la foule amassée dans le théâtre de Pompée. Il avait défendu vigoureusement les Libérateurs et minimisé l'importance de César. Mais la troublante apparition de la comète avait réduit à néant son intervention.
A ceux qui commentaient l'événement, Octavien expliquait que l'étoile ne pouvait être qu'une manifestation de la divinité de César ; sinon, pourquoi serait-elle apparue le premier jour de la célébration de ses victoires et aurait-elle disparu aussitôt après ? C'était l'évidence même. Il ne pouvait y avoir d'autre explication. Même Antoine dut se plier devant une telle évidence, tandis que Dolabella se rongeait les ongles jusqu'au sang tout en remerciant le ciel d'avoir eu la bonne idée de ne pas détruire l'autel et la colonne de César, même s'il ne les avait pas remis en place.

De son côté, Octavien voyait les choses d'une tout autre manière. Certes, la comète conférait à l'héritier de César une part de sa divinité. Si César était un dieu, lui était le fils d'un dieu. De cela il avait pris conscience en se promenant dans les quartiers les plus déshérités de Rome. Ce fils du Palatin avait eu tôt fait de comprendre qu'il devait descendre de son piédestal s'il voulait s'attirer l'affection du petit peuple. Jamais il n'aurait eu l'idée de mettre en scène une oeuvre dramatique aux dialogues ampoulés pour savoir ce que pensaient les habitants des quartiers les plus pauvres de Rome. Il préférait aller à pied et rencontrer les gens, à qui il demandait de lui parler de son père, César... s'il vous plaît, racontez-moi votre histoire ! Et un grand nombre de ceux qu'il croisait dans les rues étaient des vétérans venus à Rome pour assister aux jeux. Les vieux soldats s'étaient pris d'affection pour lui. Il était modeste, plein de gratitude et toujours prêt à écouter ce que chacun avait à dire. Plus important encore, Octavien découvrit que la grossièreté d'Antoine à son égard durant les jeux n'était pas passée inaperçue et avait été condamnée.

Octavien sentait peu à peu croître en lui un sentiment d'invulnérabilité, car il connaissait la signification profonde de la comète de César. C'était un message que le Grand Homme lui envoyait, afin de lui dire qu'il était destiné à gouverner le monde. Son désir de gouverner le monde avait toujours existé, mais sous une forme si ténue, si improbable qu'il l'avait relégué au rang de rêve, de fantasme. Et dès que la comète chevelue était apparue dans le ciel, il avait vu les choses autrement. Son destin lui était soudain apparu comme une certitude. César voulait faire de lui le maître du monde. César lui avait ordonné de panser les plaies de Rome, de renforcer son empire, de la doter d'une puissance inimaginable. Sous sa protection, sous son égide. « Je suis celui qu'il a choisi. Je vais gouverner le monde. Mais je vais le faire patiemment, en prenant le temps d'apprendre, de réparer les erreurs que je suis condamné à commettre, d'écraser l'opposition, de régler mes comptes avec les Libérateurs et avec Marc Antoine. César ne m'a pas légué uniquement sa fortune et ses biens, mais également sa clientèle et ses partisans, son pouvoir, sa destinée, sa divinité. Et par Sol Indiges, par Tellus et Liber Pater, je jure de ne pas le décevoir. Je vais me montrer digne de lui. Je vais être César. » ..."

Témoignages :

  • SUÉTONE, Vie de Jules César, I, 88 :

    (1) Periit sexto et quinquagensimo aetatis anno atque in deorum numerum relatus est, non ore modo decernentium, sed et persuasione uolgi.
    (2) Siquidem ludis, quos primos consecrato ei heres Augustus edebat, stella crinita per septem continuos dies fulsit exoriens circa undecimam horam, creditumque est animam esse Caesaris in caelum recepti; et hac de causa simulacro eius in uertice additur stella.
    (3) Curiam, in qua occisus est, obstrui placuit Idusque Martias Parricidium nominari, ac ne umquam eo die senatus ageretur.

    (1) Il [César] périt dans la cinquante-sixième année de son âge, et fut mis au nombre des dieux, non seulement par le décret qui ordonna son apothéose, mais aussi par la foule, persuadée de sa divinité.
    (2) Pendant les premiers jeux que donna pour lui, après son apothéose, son héritier Auguste, une comète, qui se levait vers la onzième heure, brilla durant sept jours de suite, et l'on crut que c'était l'âme de César reçue dans le ciel. C'est pour cette raison qu'il est représenté avec une étoile au-dessus de la tête.
    (2) On fit murer la curie [de Pompée] où il avait été tué; les ides de mars furent appelées jour parricide, et il fut défendu pour jamais d'assembler les sénateurs ce jour-là.

  • DION CASSIUS, L'Histoire romaine, XLV, 7 :

    [45,7] ἐπεὶ μέντοι ἄστρον τι παρὰ πάσας τὰς ἡμέρας ἐκείνας ἐκ τῆς ἄρκτου πρὸς ἑσπέραν ἐξεφάνη, καὶ αὐτὸ κομήτην τέ τινων καλούντων καὶ προσημαίνειν οἷά που εἴωθε λεγόντων οἱ πολλοὶ τοῦτο μὲν οὐκ ἐπίστευον, τῷ δὲ δὴ Καίσαρι αὐτὸ ὡς καὶ ἀπηθανατισμένῳ καὶ ἐς τὸν τῶν ἄστρων ἀριθμὸν ἐγκατειλεγμένῳ ἀνετίθεσαν, θαρσήσας χαλκοῦν αὐτὸν ἐς τὸ Ἀφροδίσιον, ἀστέρα ὑπὲρ τῆς κεφαλῆς ἔχοντα, ἔστησεν. ἐπειδή τε οὐδὲ τοῦτό τις φόβῳ τοῦ ὁμίλου ἐκώλυσεν, οὕτω δὴ καὶ ἄλλα τινὰ τῶν ἐς τὴν τοῦ Καίσαρος τιμὴν προδεδογμένων ἐγένετο· τόν τε γὰρ μῆνα τὸν Ἰούλιον ὁμοίως ἐκάλεσαν, καὶ ἱερομηνίαις τισὶν ἐπινικίοις ἰδίαν ἡμέραν ἐπὶ τῷ ὀνόματι αὐτοῦ ἐβουθύτησαν. καὶ διὰ ταῦτα καὶ οἱ στρατιῶται ἑτοίμως, ἄλλως τε καὶ χρήμασι θεραπευθέντων τινῶν, συνίσταντο πρὸς τὸν Καίσαρα. θροῦς τε οὖν ἐγίγνετο, καὶ ἐδόκει τι νέον ἔσεσθαι, καὶ μάλιστα ὅτι ὁ Ἀντώνιος αὐτὸν ἐν τῷ δικαστηρίῳ ἀπὸ μετεώρου καὶ ἀπὸ περιόπτου τινός, καθάπερ ἐπὶ τοῦ πατρὸς εἰώθει ποιεῖν, ἐντυχεῖν τι ἐθελήσαντα οὐ προσεδέξατο, ἀλλὰ καὶ κατέσπασε καὶ ἐξήλασε διὰ τῶν ῥαβδούχων.

    [45,7] Du reste, une étoile ayant tous ces jours paru du nord au midi, et le peuple, bien que quelques-uns lui donnassent le nom de comète et prétendissent qu'elle n'avait que la signification habituelle, ayant, loin d'ajouter foi à leur opinion, consacré cette étoile à César devenu immortel et mis au nombre des astres, Octave, enhardi, lui éleva dans le temple de Vénus une statue d'airain avec une étoile sur la tête. Comme personne ne s'y opposa par crainte de la multitude, il en profita pour faire exécuter plusieurs autres des décrets précédemment rendus en l'honneur de César. Ainsi on donna le nom de Julius à un mois, et, pendant les supplications consacrées à célébrer ses victoires, il y eut un jour où les victimes furent immolées en son nom. C'est pour cela aussi que les soldats, dont quelques-uns d'ailleurs avaient été gagnés à prix d'argent, se rangèrent avec empressement autour d'Octave. Le bruit en conséquence se répandit et l'on crut qu'il se passerait quelque chose de nouveau ; surtout parce que Octave ayant voulu, comme il avait coutume de le faire du temps de son père, converser avec Antoine dans son tribunal du haut d'un lieu élevé et exposé à tous les regards, celui-ci ne l'accueillit pas et alla même jusqu'à l'arracher de sa place et le faire chasser par ses licteurs.

  • SÉNÈQUE, Questions naturelles, VI, 3 :
    Les phénomènes naturels ne doivent pas inspirer l'effroi

    [6,3] Illud quoque proderit praesumere animo, nihil horum deos facere, nec ira numinum aut caelum concuti aut terram: suas ista causas habent nec ex imperio saeuiunt sed quibusdam uitiis ut corpora nostra turbantur et tunc, cum facere uidentur iniuriam, accipiunt. (6,3,2) Nobis autem ignorantibus uerum omnia terribiliora sunt, utique quorum metum raritas auget: leuius accidunt familiaria, at ex insolito formido maior est. Quare autem quicquam nobis insolitum est? Quia naturam oculis, non ratione, comprehendimus nec cogitamus quid illa facere possit, sed tantum quid fecerit. Damus itaque huius neglegentiae poenas tamquam nouis territi, cum illa non sint noua sed insolita. (6,3,3) Quid ergo? Non religionem incutit mentibus, et quidem publice, siue deficere sol uisus est, siue luna, cuius obscuratio frequentior, aut parte sui aut tota delituit? Longeque magis illa, actae in transuersum faces et caeli magna pars ardens et crinita sidera et plures solis orbes et stellae per diem uisae subitique transcursus ignium multam post se lucem trahentium? (6,3,4) Nihil horum sine timore miramur: et cum timendi sit causa nescire, non est tanti scire, ne timeas? Quanto satius est causas inquirere, et quidem toto in hoc intentum animo! Neque enim illo quicquam inueniri dignius potest, cui se non tantum commodet sed impendat.

    [6,3] III. Il est bon aussi de se convaincre que les dieux ne sont point les auteurs de ces révolutions; que ce n'est point leur courroux qui ébranle la terre ou le ciel. Ce sont des effets de causes nécessaires, et non des vengeances ordonnées par eux. Ce sont les résultats de quelque vice de ces grands corps, malades comme les nôtres, et en souffrance alors qu'ils semblent chercher à faire souffrir. Mais l'ignorance rend ces effets terribles à nos yeux, leur rareté augmente notre effroi ; on se familiarise avec ce qui revient souvent ; l'insolite effraye davantage. Or, qui rend un fait insolite pour l'homme? c'est qu'il voit la nature avec les yeux, et non avec la raison ; c'est qu'il songe, non à ce qu'elle peut faire, mais à ce qu'elle a fait. Ainsi, nous sommes punis de notre négligence par l'effroi que nous inspirent des phénomènes rares, il est vrai, mais qui nous semblent nouveaux, quoiqu'ils ne le soient pas. Mais quoi ! la superstition ne trouble-t-elle pas nos âmes? n'effraye-t-elle pas des peuples entiers, quand le soleil, ou même la lune, dont les éclipses sont plus fréquentes, se dérobent en totalité ou en partie à la vue? C'est pis encore, si des flammes traversent obliquement le ciel : si une partie de l'atmosphère semble en feu; si l'on voit des astres à longue chevelure, plusieurs soleils à la fois, des étoiles en plein jour, ou des feux soudains qui volent obliquement, laissant derrière eux de longs sillons de lumière. Tous ces phénomènes excitent notre effroi; mais si cet effroi a pour cause l'ignorance, la science qui nous en délivrerait coûterait-elle trop cher ? Combien il vaudrait mieux, au lieu de trembler, appliquer toutes ses facultés à scruter les causes des faits ! Il n'est rien à quoi l'esprit puisse, je ne dis pas se prêter, mais se dévouer plus dignement.

  • Pseudo-PLUTARQUE, Les opinions des philosophes, III, p. 893 :
    Une comète, c'est quoi?

    βʹ. Περὶ κομητῶν καὶ διᾳττόντων καὶ δοκίδων. (893b) Τῶν ἀπὸ Πυθαγόρου τινὲς μὲν ἀστέρα φασὶν εἶναι τὸν κομήτην τῶν οὐκ ἀεὶ φαινομένων, διά τινος δ´ ὡρισμένου χρόνου περιοδικῶς ἀνατελλόντων· ἄλλοι δ´ ἀνάκλασιν τῆς ἡμετέρας ὄψεως πρὸς τὸν ἥλιον, παραπλησίαν ταῖς κατοπτρικαῖς ἐμφάσεσιν. Ἀναξαγόρας Δημόκριτος σύνοδον ἀστέρων δυεῖν ἢ καὶ πλειόνων κατὰ συναυγασμόν. Ἀριστοτέλης τῆς ξηρᾶς ἐκ γῆς ἀναθυμιάσεως διάπυρον σύστασιν. (893c) Στράτων ἄστρου φῶς περιληφθὲν νέφει πυκνῷ, καθάπερ ἐπὶ τῶν λαμπτήρων γίνεται. Ἡρακλείδης ὁ Ποντικὸς νέφος μετάρσιον ὑπὸ μεταρσίου φωτὸς καταυγαζόμενον. Ὁμοίως δ´ αἰτιολογεῖ πωγωνίαν ἅλω δοκίδα κίονα καὶ τὰ συγγενῆ τούτοις, καθάπερ ἀμέλει πάντες οἱ Περιπατητικοί, παρὰ τοὺς τοῦ νέφους ταυτὶ γίνεσθαι σχηματισμούς. Ἐπιγένης πνεύματος ἀναφορὰν γεωμιγοῦς πεπυρωμένου. Βόηθος ἀέρος ἀνημμένου φαντασίαν. Διογένης ἀστέρας εἶναι τοὺς κομήτας. Ἀναξαγόρας τοὺς καλουμένους διᾴττοντας ἀπὸ τοῦ αἰθέρος σπινθήρων δίκην καταφέρεσθαι· διὸ καὶ παραυτίκα σβέννυσθαι. (893d) Μητρόδωρος τὴν εἰς τὰ νέφη τοῦ ἡλίου βιαίαν ἔμπτωσιν σπινθηρίζειν. Ξενοφάνης πάντα τὰ τοιαῦτα νεφῶν πεπυρωμένων συστήματα ἢ κινήματα.

    CHAPITRE II. Des comètes, des étoiles tombantes et des poutres de feu. (893b) Suivant quelques pythagoriciens, la comète est un de ces astres qui ne paraissent pas toujours, mais qui se montrent périodiquement à un temps déterminé. D'autres croient que c'est une réflexion de notre vue sur le soleil, comme les objets sont réfléchis sur un miroir. Anaxagore et Démocrite veulent que ce soit le concours de deux ou de plusieurs astres qui unissent leur lumière. Aristote dit que c'est un amas d'exhalaisons sèches qui s'enflamment ; (893c) Straton, que c'est la lueur d'un astre environné d'un nuage épais, et semblable à celle qui brille à travers une lanterne. Héraclides de Pont croit que c'est un nuage placé dans la région supérieure, et qu'éclaire une lumière très élevée. Il attribue à la même cause les pogonies, les aires, les poutres de feu, les colonnes, et les autres phénomènes semblables, qu'il fait venir, comme tous les péripatéticiens, des différentes formes que prend le nuage. Suivant Epigène, la comète est un air mêlé de terre qui s'élève dans la région des astres et s'y enflamme. Boéthus croit que c'est une simple apparence de lumière, causée par un air très raréfié. Selon Diogène, les comètes sont des étoiles. Anaxagore prétend que les étoiles tombantes sont comme des étincelles qui sortent de l'éther, et que c'est pour cela qu'elles s'éteignent promptement. (893d) Métrodore prétend que ce sont les étincelles qui jaillissent du soleil, quand ses rayons tombent avec violence sur un nuage. Xénophane croit que tous les phénomènes de ce genre ne sont que la réunion de plusieurs nuages enflammés et leur mouvement de scintillation.

Dossier : Les Comètes

Références (pour stella crinita) : 8 x PHI (Packard Humanities Institute CD ; via DIOGENES 3.1) ; 6 x CLCLT-7 DVD (CETEDOC Library of Christian Latin Texts)


2. HODOI ELEKTRONIKAI & environnements hypertextes :

Malgré un jour férié, Christian RUELL a pu constituer 6 nouveaux environnements hypertextes :

  • Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, livre V [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, livre VI [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Plotin, Les Ennéades, IV, livre IV [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • Plotin, Les Ennéades, IV, livre V [Texte grec et traduction française repris au site de Philippe Remacle]
  • La Septante, Daniel [Texte grec et traduction française repris au site THE UNBOUND BIBLE]
  • La Septante, Les Proverbes [Texte grec et traduction française repris au site THE UNBOUND BIBLE]

Les textes bruts de ces oeuvres sont disponibles dans le Dépôt HODOI ELEKTRONIKAI.


Jean Schumacher
14 mai 2010


 
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Dernière mise à jour : 17/02/2002