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Date :     03-11-2006

Sujets :
Fiches de lecture : 9 ajouts; Lexique grec-français : ajouts de formes verbales (lettre omikron); FEC (Folia Electronica Classica) : 5 nouvelles publications; Statistiques de consultation - octobre 2006; Lecture : Histoire antique (hors-série n° 11) : HANNIBAL, le rêve inachevé; ITINERA ELECTRONICA : nouveaux environnements hypertextes : Augustin, Frontin, Sénèque [Ps. - ?];

Notice :

1. Fiches de lecture :

  • Adresse du site : Lectures (site arrêté à la date du 18 mai 2006)
  • Base de données : Fiches (depuis le 19 mai 2006)
  • Ajouts : consultation des ==> Nouveautés <==

Les Nouveautés concernent :

  • ==> LATIN :
  • AUGUSTIN, La Cité de Dieu, livre XV
  • ==> GREC :
  • DIODORE de Sicile, La Bibliothèque historique, livre XIX
Nouvelles étincelles glanées :

  • Pline l'Ancien, à propos des variations du calcul de la durée d'un an
  • A propos des proportions du corps humain
  • La transmission (orale) des dépêches chez les Perses
  • A Persépolis, Peuceste donne un festin grandiose à son armée
  • La fable du lion et de la jeune fille
  • En Inde, une loi stipule que les femmes doivent être brûlées sur le même bûcher que leur mari
  • Dans le désert, les dromadaires sont des messagers rapides
  • Les arabes Nabatéens et les réservoirs d'eau creusés dans le sol du désert
  • Le bitume de Judée recueilli à la surface de la Mer Morte (lac Asphaltite)


2. Lexique grec-français : ajouts de formes verbales :

Adresse du LEXIQUE : Lexique grec-français

Nous vous avons signalé dans l'actualité du 1er septembre 2006 que de nombeux ajouts avaient été opérés portant à 24.006 unités le nombre des descriptions lexicographiques présentes dans ce lexique.

Danielle de Clercq, collaboratrice scientifique, a continué son travail de recherche de formes dans le Dictionnaire des formes et de création de descriptions pour les formes qui en étaient encore dépourvues : elle s'est attaquée aux formes verbales de la lettre omikron.

Et c'est ainsi que la semaine dernière elle nous a fait parvenir un ensemble de données que Boris Maroutaeff s'est empressé d'ajouter à la base de données existante : 4.265 formes nouvelles et 235 lemmes nouveaux. A la date du 23 octobre 2006, le LEXIQUE affiche ainsi 28.354 descriptons lexicographiques : le LEXIQUE se construit patiemment mais sûrement. Nous ne pouvons que dire MERCI à Danielle de Clercq; nous n'avons (même) pas à lui demander de poursuivre l'entreprise : depuis le 24 octobre 2006, elle est occupée avec les formes verbales d'une autre lettre de l'alphabet. Heureux sommes nous de pouvoir bénéficier d'une telle collaboration !


3. FEC : 5 nouvelles publications sur la Toile :

Le fascicule 12 (juillet-décembre 2006) des FEC renferme 5 nouvelles publications, toutes inédites :

Code Napoléon et droit romain

«Roma aeterna ?» Controverse sur la filiation de la propriété napoléonienne, par Drieu Godefridi (60 K)
(inédit)

Autour des origines de Rome et des premiers siècles de Rome

Le roi Romulus, ou les silences de l'Histoire, par Jacques Poucet (103 K)
(inédit)

Les rois dits étrusques, ou la lente émergence de l'Histoire, par Jacques Poucet (135 K)
(inédit)

Les Troyens aux origines des peuples d'Occident, ou les fantasmes de l'Histoire, par Jacques Poucet (76K)
(inédit)

Romulus et Rémus, les jumeaux fondateurs de Rome, par Jacques Poucet (144 K)
(inédit)


4. Statistiques de consultation - octobre 2006 :

  • Site ITINERA ELECTRONICA:
    • sessions de travail ouvertes: 52.539
    • pages visitées: 98.286
    • pages les plus fréquemment demandées: Cours FLTR 1510 (Litt. europ. : Les héritages grec et latin - P.-A. Deproost) : 9.455 pages; Cours FLTR 1760 (Initiation au Latin - A. Meurant) : 3.893 pages; Cours GLOR 2330 (Auteurs latins - P.-A. Deproost) : 22.910 pages; Actualités : 6.978 pages ; Cours GLOR 2320 + GLOR 1140 (Monique Mund-Dopchie - Auteurs grecs) : 1.876 + 4.359 pages; ITINERA, applications hors ligne : 2.073 pages;

  • Site AGORACLASS - Environnements hypertextes (hors Corpora) :
    • sessions de travail ouvertes: 86.968 (robots d'indexation exclus)
    • pages visitées : 451.345
    • pages les plus visitées : Érasme, Éloge : 4.281 pages; Lucrèce : plus de 20.000 pages; Ovide, Héroïdes : 7.645 pages; Ovide, Métamorphoses : plus de 20.000 pages; Sénèque, De la colère 3.685 pages - De la tranquillité : 5.937 pages; Suétone, Vie de Caligula : 11.854 pages; Tacite, Annales, XIV : 5.010 pages; Tite-Live, plus de 20.000 pages; Virgile, Énéide : plus de 30.000 pages;

  • Site AGORACLASS (CORPORA):
    • sessions de travail ouvertes: 25.494
    • pages visitées: 710.350
    • bases de données les plus fréquemment consultées: Ammien Marcellin : 85.358 pages; Apulée : 91.529 pages; Claudien, Panégyriques : 20.059 pages; Ovide, Métamorphoses : 24.352 pages; Pline, Lettres : 20.585 pages; Sénèque (Lettres) : 28.700 pages); Tacite, Annales : 20.859 pages; Valère Maxime : 20.289 pages;

  • Site BCS (Bibliotheca Classica Selecta):
    • sessions de travail ouvertes: 176.878
    • pages visitées: 365.531
    • pages les plus fréquemment demandées: Folia Electronica Classica (59.071 pages); Ovide, Métamorphoses : 31.413 pages; Suétone (47.120 pages); Virgile (26.076 pages); Précis grammatical (latin) : 10.624 pages ; Précis grammatical (grec) : 6.333

  • Site LCE (Lupa Capitolina Electronica):
    • sessions de travail ouvertes: 19.120
    • pages visitées: 18.700

  • Site COLLATINVS-UCL (lemmatisation - dictionnaire latin-français) :
    • sessions de travail ouvertes: 12.937
    • pages visitées: 21.797

  • Site HODOI ELEKTRONIKAI (Environnements hypertextes grecs) :
    • sessions de travail ouvertes: 32.790
    • pages visitées: 156.892
    • pages les plus fréquemment demandées: Diodore de Sicile, livre XVI : 3.516 pages; Xénophon, Cyropédie, livre I : 4.034 pages;

  • Site HELIOS (Coopération Grenoble (LOG) - UCL-LLN (FLTR/GLOR) : Langues anciennes) :
    • sessions de travail ouvertes: 14.996
    • pages visitées: 44.911 (dont 19.403 pour les forums de discussion)
    • dossier le plus visité : Leçon Tite-Live : 4.643 pages; Leçon Platon : 2.293 pages visitées; Leçon Esope : 1.812 pages; Leçon Socrate : 2.103 pages; Leçon Apollonios : 2.173 pages


État de la banque de textes latins :

  • Etat du dictionnaire au 3 novembre 2006:

    244.153 formes différentes.
  • Etat du corpus de textes traités au 3 novembre 2006:

    61 auteurs, 639 oeuvres, 4.773.011 occurrences.

  • État de la banque de textes grecs :

  • Etat du dictionnaire au 3 novembre 2006:

    266.383 formes différentes.
  • Etat du corpus de textes traités au 3 novembre 2006 :

    32 auteurs, 324 oeuvres, 3.351.279 occurrences.

  • 5. Lecture : HANNIBAL, le rêve inachevé :

    Le magazine HISTOIRE ANTIQUE consacre son "Hors-série" n° 11 (octobre-décembre 2006) à : HANNIBAL, le rêve inachevé.

    Nous avons réuni dans un même fichier au format PDF : la page couverture, le sommaire ainsi que la page 48, première page du dossier "Hannibal et Scipion" par Bertrand BORIE.

    Nous vous livrons ci-dessous, au titre d'extrait de ce numéro , une partie de l'"Épilogue: sommes-nous les héritiers d'Hannibal ?" (pp. 72-77) de Bertand BORIE également :

    "...Les conséquences immédiates de la guerre d'Hannibal.

    Le premier prolongement immédiat de la Deuxième Guerre punique, c'est que, à la fois par réaction à l'offensive d'Hannibal et parce qu'elle donnait une justification aux ambitions de ceux qui prônaient à Rome une expansion méditerranéenne, elle fut le catalyseur l'impérialisme romain : limité jusqu'alors à l'Italie, il s'imposa bientôt comme une nécessité à l'extérieur de celle-ci, et se développa sous l'action de mécanismes complexes, parfois involontaires.

    Le processus qui avait démarré au IV' siècle, masqué au départ par l'archaïsme des structures romaines, portera Rome à un stade d'évolution politique dépassant les autres sociétés méditerranéennes : ses causes nous échappent encore, et malgré des tentatives d'explications plus rationnelles, nous ne sommes souvent guère plus avancés que les Romains qui l'attribuaient à Jupiter...

    Mais on ne peut se contenter, comme c'est souvent le cas, de considérations simplistes guidées, de surcroît, par des tentations moralisatrices. Il est clair par exemple que la conquête de l'Espagne fut d'abord stratégique : on imagine mal Rome combattre Hannibal sur son sol et laisser l'État barcide suivre sa voie dans la péninsule Ibérique. Ce n'est pas non plus par les armes que Rome acquit par la suite un territoire comme le royaume de Pergame : il lui fut légué en 133 par son propre souverain, Attale III, faute d'héritiers. Ce n'est pas Rome qui attaqua Antiochos de Syrie en 192, mais l'inverse.

    Rome pouvait-elle à la longue se satisfaire d'un empire morcelé, gagné parfois volontairement, mais surtout par le jeu de victoires dans des guerres qu'elle n'avait pas toujours engagées et des hasards de l'histoire ? Certes non.

    Un territoire côtier et insulaire qui lui fournissait toutes les bases nécessaires à son activité principale – le commerce – pouvait satisfaire la thalassocratie carthaginoise. L'empire de Rome, parce qu'il était d'essence continentale, ne pouvait à long terme s'accommoder d'une Espagne séparée de lui par la Gaule, non plus que de territoires éparpillés dans le reste du monde méditerranéen. II se devait de souder l'ensemble qui, sinon, eût été ingérable. C'est là que se dessine le génie des peuples : la maîtrise de la mer que Rome avait acquise au bénéfice de la Première Guerre punique, tout en devenant un outil indispensable de son expansion, n'avait pas changé les modes de fonctionnement de cette dernière.

    Plus souterrain est un autre phénomène qui devait cimenter la conquête et que la guerre d'Hannibal aida considérablement à se concrétiser : l'émergence d'une nation romaine. Ce phénomène, nouveau dans l'histoire de l'humanité, dut se formaliser dans l'urgence face à l'agression et à l'ampleur de la défaite, mais il avait déjà résolu avant l'entreprise d'Hannibal – et c'est pour cela qu'elle s'y brisa – le problème auquel les Grecs s'étaient en vain heurtés pendant des siècles : rendre cohérent un vaste territoire, sans comparaison avec celui d'une cité-État comme Carthage, en donnant à ceux qui le peuplaient une conscience commune. La dilatation du territoire de Rome n'eût pas réussi sans cette prise de conscience collective.

    C'est fort de cette "nation" que Rome se redressa aussi spectaculairement face à Hannibal et édifia par la suite si victorieusement son empire, car c'était une force contre laquelle personne n'était armé dans le monde méditerranéen d'alors.

    Le conflit avec Hannibal eut d'autres conséquences, par exemple, plus que sur l'organisation de l'armée, sur la conception du commandement. Dans une certaine mesure, cette dernière avait été la cause des principales défaites romaines devant le Barcide. À partir de ce conflit, on voit émerger à Rome la tendance à assurer à la fois une unicité et une pérennité dans le commandement, par le biais des renouvellements du consulat et des proconsulats, dès lors que le chef de guerre a fait ses preuves.

    Mais à travers ce phénomène, combiné aux pratiques héritées d'un Alexandre le Grand, c'en est déjà un autre dont on perçoit les prémices : par exemple dans l'épisode raconté par Aulu-Gelle (Nuits attiques, IV, 18), au cours duquel Scipion, accusé de corruption devant le peuple par un tribun, à son retour de la guerre contre Antiochos, invita ce même peuple à l'accompagner au Capitole pour fêter l'anniversaire de Zama : revêtant l'attirail de l'homme providentiel, il laissa coi son adversaire en faisant fi des usages romains les plus sacrés. L'affaire est aussi racontée par Tite-Live (XXXVIII, 51) qui conclut : "Ce fut le dernier beau jour que connut Publius Scipion" – Hic speciosus ultimus dies P. Scipioni illuxit (XXXVIII, 52).

    Quand on a en mémoire la rumeur de l'ascendance divine de Scipion (son père lointain aurait été... Jupiter, dont le temple dominait le Capitole !), on se dit que César n'est pas loin. À une différence près : Scipion se retira en exil face à ses adversaires politiques, alors que César, lui, franchira le Rubicon.

    Déjà, dans tous ces domaines, on voit combien il est difficile de tracer une frontière entre le court et le long terme, tant l'enchevêtrement est complexe.

    Les conséquences à long terme de la guerre d'Hannibal.

    II est toutefois une partie de l'Italie dans laquelle la guerre d'Hannibal eut des conséquences plus aisément mesurables : le sud. Celui-ci fut l'objet d'un vaste exode rural provoqué par les ravages de la guerre autant que par les confiscations de terre opérées par Rome pour châtier ceux qui s'étaient un temps ralliés aux Puniques. II en résulta une implantation croissante de vastes exploitations reposant sur l'utilisation d'une main d'oeuvre servile : or, il ne faut pas l'oublier, c'est dans ces régions, à Capoue précisément, chef de file de la sécession campanienne, qu'une révolte comme celle de Spartacus (73-71 av.J.-C.) naquit et prit son ampleur.

    L'autre effet fut celui du grossissement de la plèbe urbaine, particulièrement à Rome.

    La Deuxième Guerre punique pèse aussi sur la littérature : en permettant les victoires de Rome sur des cités helléniques comme Syracuse et Tarente, et en favorisant l'extension de sa suprématie militaire et politique, le conflit offrit à la culture romaine le moyen de ne pas rester en marge de la culture grecque et de s'imposer, même fortement marquée par cette dernière, grâce, en particulier, au latin : ce n'est pas un hasard si celui qui est considéré comme le premier "législateur" de la haute poésie romaine est Ennius, pourtant né près de Tarente en 239 et parlant le grec : il a 20 ans quand Hannibal prend l'initiative des hostilités à Sagonte et deviendra un protégé, entre autres, des Scipion ; il s'imposa comme un chantre de la grandeur romaine avec ses (18 livres dont il ne nous reste que... 600 vers !), en apportant à l'aristocratie latine, dans la langue nationale de celle-ci qu'il avait apprise, la poésie qu'elle attendait : une poésie cultivant la culture hellénique qu'elle admirait sans ostentation en flattant avec dignité son nationalisme. ...

    Ce qui est sûr, c'est que lorsqu'on mesure le poids de l'Empire romain et de sa réussite dans notre hérédité géopolitique, on peut affirmer sans hésiter que sans l'impulsion donnée par l'entreprise d'Hannibal au monde de son temps, celui dans lequel nous vivons ne serait pas ce qu'il est. ..."


    6. ITINERA ELECTRONICA : nouveaux environnements hypertextes :

    En dépit d'une semaine écourtée et d'un stage de formation, Christian RUELL a soustenu la gageure de créer, nonobstant, trois nouveaux environnements hypertextes :

    Les textes bruts de ces oeuvres sont disponibles dans le Dépôt ITINERA ELECTRONICA.

    Les Épigrammes de Sénèque [PS. - ?] - texte et traduction - sont tirés d'un travail de fin d'études de Stéphane MERCIER; travail dont les différentes parties seront publiées, sous peu, au sein des FEC (Folia Electronica Classica).


    Jean Schumacher
    3 novembre 2006


     
    UCL | FLTR | Itinera Electronica | Bibliotheca Classica Selecta (BCS) |
    Analyse, design et réalisation informatiques : B. Maroutaeff - J. Schumacher

    Dernière mise à jour : 17/02/2002