HODOI ELEKTRONIKAI
Du texte à l'hypertexte

Flavius Josèphe (37 à +/- 100 ap. J. Chr.), La guerre des Juifs contre les Romains, livre VI

πάσχα

 


 


Texte grec :

 
[6,9,3] <420> Τῶν μὲν οὖν αἰχμαλώτων πάντων, ὅσα καθ' ὅλον ἐλήφθη τὸν πόλεμον, ἀριθμὸς ἐννέα μυριάδες καὶ ἑπτακισχίλιοι συνήχθη, τῶν δὲ ἀπολομένων κατὰ πᾶσαν τὴν πολιορκίαν μυριάδες ἑκατὸν καὶ δέκα. <421> Τούτων τὸ πλέον ὁμόφυλον μὲν ἀλλ' οὐκ ἐπιχώριον· ἀπὸ γὰρ τῆς χώρας ὅλης ἐπὶ τὴν τῶν ἀζύμων ἑορτὴν συνεληλυθότες ἐξαπίνης τῷ πολέμῳ περιεσχέθησαν, ὥστε τὸ μὲν πρῶτον αὐτοῖς τὴν στενοχωρίαν γενέσθαι λοιμώδη φθοράν, αὖθις δὲ καὶ λιμὸν ὠκύτερον. <422> Ὅτι δ' ἐχώρει τοσούτους ἡ πόλις, δῆλον ἐκ τῶν ἐπὶ Κεστίου συναριθμηθέντων, ὃς τὴν ἀκμὴν τῆς πόλεως διαδηλῶσαι Νέρωνι βουλόμενος καταφρονοῦντι τοῦ ἔθνους παρεκάλεσεν τοὺς ἀρχιερεῖς, εἴ πως δυνατὸν εἴη τὴν πληθὺν ἐξαριθμήσασθαι· <423> οἱ δ' ἐνστάσης ἑορτῆς, πάσχα καλεῖται, καθ' ἣν θύουσιν μὲν ἀπὸ ἐνάτης ὥρας μέχρις ἑνδεκάτης, ὥσπερ δὲ φατρία περὶ ἑκάστην γίνεται θυσίαν οὐκ ἐλάσσων ἀνδρῶν δέκα, μόνον γὰρ οὐκ ἔξεστιν δαίνυσθαι, πολλοὶ δὲ καὶ συνείκοσιν ἀθροίζονται, <424> τῶν μὲν θυμάτων εἰκοσιπέντε μυριάδας ἠρίθμησαν, πρὸς δὲ πεντακισχίλια ἑξακόσια. <425> Γίνονται ἀνδρῶν, ἵν' ἑκάστου δέκα δαιτυμόνας θῶμεν, μυριάδες ἑβδομήκοντα καὶ διακόσιαι καθαρῶν ἁπάντων καὶ ἁγίων· <426> οὔτε γὰρ λεπροῖς οὔτε γονορροιικοῖς οὔτε γυναιξὶν ἐπεμμήνοις οὔτε τοῖς ἄλλως μεμιασμένοις ἐξὸν ἦν τῆσδε τῆς θυσίας μεταλαμβάνειν,

Traduction française :

 
[6,9,3] <420> Le nombre total des prisonniers faits pendant toute la guerre s'éleva à quatre-vingt-dix-sept mille ; celui des morts, pendant tout le siège, à onze cent mille. La plupart étaient des Juifs, mais non tous de la ville même ; beaucoup étaient venus de tout le pays à la fête des Azymes quand la guerre les enveloppa soudain ; ainsi, l'espace étroit où ils étaient confinés produisit d'abord une maladie pestilentielle et aggrava, peu de temps après, la famine. La preuve certaine que la ville contenait une population si considérable, nous la trouvons dans le recensement de Cestius, qui voulait montrer à Néron, plein de mépris pour cette nation, la prospérité de sa capitale. Il pria les grands-prêtres de deviser quelque moyen pour recenser la population. Or, la fête, appelée Pâque, approchait ; on y sacrifie de la neuvième heure à la onzième et, pour chaque sacrifice, il y a une confrérie d'au moins dix hommes, car il n'est pas permis de prendre ce repas seul, et souvent on s'assemble au nombre de vingt. Les prêtres comptèrent donc deux cent-cinquante-cinq mille six cents victimes. Si l'on suppose dix personnes pour se partager chacune, on obtient le chiffre de deux millions sept cent mille hommes tous purs et saints ; car ni les lépreux, ni ceux qui souffrent de gonorrhée, ni les femmes, pendant la menstruation, ni les autres personnes souillées d'une manière ou d'une autre, ne peuvent participer au sacrifice, non plus que les hommes de race étrangère venus à Jérusalem par dévotion.




 


 

 

 

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Dernière mise à jour : 26/07/2006